Choisir son associé : et s’il existait un moyen de ne pas se tromper ?
Choisir son associé : une gageure pour tous
Quoi de plus difficile et incertain, en effet, que le choix d’un associé ?
Rares sont ceux qui n’ont pas été confrontés à une profonde désillusion dans leur association. Il suffit de voir le nombre de procédures qu’ont à connaître les Ordres en matière de conflits entre associés pour avoir une idée de l’ampleur du problème.
A l’instar des affaires dites « matrimoniales », les associations d’avocats se finissent souvent par des conflits, parfois très violents. D’autant plus violents que les protagonistes sont, le plus souvent, des combattants aguerris par leur exercice professionnel.
Des échecs prévisibles
Pourtant, la plupart de ces échecs sont prévisibles depuis le début. La relation entre les individus porte en germe les motifs du conflit qui, tôt ou tard, les opposera.
Dès lors, pourquoi ne pas se pencher sur cette relation avant qu’elle ne se concrétise en association et éviter ainsi les erreurs de casting?
Et s’il était possible, qu’avec une certaine méthodologie, on puisse déterminer, avant même de s’associer, si la relation est vouée à prospérer de manière harmonieuse ou si, au contraire, elle ne peut que mener à un conflit plus ou moins violent à terme ?
Une méthode pour vérifier la compatibilité avec son futur associé …
Aussi surprenant soit-il, une telle méthode qui permet de valider la compatibilité professionnelle entre deux futurs associés existe bel et bien.
Cette méthode n’a rien à voir avec l’astrologie ou autre science divinatoire. Mise en œuvre par un praticien compétent, elle permet de faire surgir les points de convergence et de divergence entre les deux futurs associés.
Le résultat est particulièrement fiable car la méthode ne sollicite pas uniquement les aspects rationnels, mais également le registre émotionnel, beaucoup plus difficile à atteindre, mais véritable responsable des conflits.
La méthode employée se fait au travers d’une séance d’environ 3 heures, à l’issue de laquelle chacun des futurs associés sait s’il souhaite ou non poursuivre le projet d’association.
Il arrive également qu’au terme de l’exercice, les deux parties ne décident ni de mettre un terme à leur projet ni de le poursuivre tel quel, mais de refonder leur pacte d’associé afin de rendre leur projet viable sur le long terme.
… ou pour sauver une association qui bat de l’aile
Si cette méthode s’avère particulièrement souhaitable au moment de s’associer, il est également possible de l’utiliser dans le cas d’une association déjà existante.
Elle permet alors aux associés de mieux cerner les raisons de leurs dissensions et d’élaborer des solutions qui leur permettront de retrouver un affectio societatis qui s’émoussait, s’il n’était pas tout simplement en train de disparaître…