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Comment Mettre En Place Une Démarche RSE ? Notre Guide Pratique

Comment mettre en place une démarche RSE ? Notre guide pratique

Réaliser une démarche RSE requiert d’importants efforts. Il faut donc fixer des objectifs réalisables en tenant compte des points de vue des parties prenantes internes et externes. Mais, sur le long terme, les actions mises en œuvre apportent une réelle valeur ajoutée à l’entreprise.

Prérequis pour initier une démarche RSE

Avant de se lancer dans une démarche RSE, il est essentiel de préparer le terrain en s’assurant que certaines conditions de base soient remplies. Ces prérequis permettent de structurer efficacement le projet et d’assurer une implication optimale de toutes les parties concernées.

Voici les trois éléments clés à mettre en place avant de débuter votre démarche RSE :

  • Impliquer la gouvernance
  • Identifier et intégrer les parties prenantes
  • Nommer une personne ou un comité pour piloter le projet

Comme évoqué dans nos précédents articles dédiés à La RSE, il est possible de se faire assister par des sociétés indépendantes et, éventuellement, d’obtenir un label. D’autres ressources sont disponibles pour aider les entreprises dans leur projet RSE. Le MEDEF a notamment mis à disposition des entreprises des fiches outils pratiques pour en comprendre les enjeux et mettre en place les actions de RSE ainsi qu’un autodiagnostic. La démarche peut s’articuler autour de six étapes.

Etape 1 : nommer un ou des responsables RSE

Une fois les prérequis établis, la première étape cruciale consiste à désigner un ou plusieurs responsables RSE. Ces personnes joueront un rôle central dans la coordination et la mise en œuvre des initiatives RSE. Il est important de choisir des individus ayant les compétences et l’engagement nécessaires pour mener à bien ce projet ambitieux.

Les individus choisis doivent :

  • Être aptes à gérer le projet, par exemple en suivant une formation adaptée
  • Être engagés et convaincus par les enjeux RSE
  • Disposer de compétences en gestion de projet et, par conséquent, de qualités relationnelles
  • Avoir une bonne connaissance de l’entreprise

Etape 2 : identifier les parties prenantes

Il est essentiel d’identifier les parties prenantes et de créer une discussion pour intégrer leurs attentes et les impliquer dans les actions à mener. Les parties prenantes internes sont les dirigeants, les salariés et collaborateurs, les représentants du personnel. Les parties prenantes externes sont principalement les fournisseurs et les clients, mais, dans certains cas, les ONG, les collectivités territoriales et l’État.

Etape 3 : analyser les pratiques des concurrents

Prendre connaissance de ce qu’ont déjà mis en œuvre les structures du même secteur d’activité en matière de RSE peut s’avérer très précieux pour s’inspirer des bonnes pratiques. Cette information est généralement accessible sur les sites Internet au travers des labels obtenus, des chartes ou des rapports RSE. L’analyse permettra d’identifier :

  • Ce qui est traité par tous et donc à intégrer
  • Les éléments qui semblent particulièrement pertinents par rapport à la propre stratégie de l’entreprise initiatrice de la démarche
  • Les thèmes peu traités qui peuvent marquer une différenciation
  • Les bonnes pratiques : actions inspirantes

Etape 4 : établir l’état des lieux et effectuer un diagnostic

L’analyse de l’existant va permettre de mesurer le degré de maturité de la structure et de mettre en évidence les points forts et les axes d’amélioration. De nombreux outils de diagnostic existent, soit auprès des organismes délivreurs de labels (cf. notre précédent article), soit sur des sites spécialisés ou encore, dans des ouvrages spécialisés.

Le Barreau de Paris propose également un questionnaire d’autodiagnostic. Articulé autour des trois piliers de la RSE (enjeux économiques, enjeux sociaux, enjeux environnementaux), celui-ci permet notamment de répondre aux questions suivantes:

  • Des actions RSE ont-elles déjà été mises en œuvre ?
  • Qu’est-ce qui fonctionne bien ?
  • Quels points doivent être améliorés ?
  • Quels sont les freins potentiels ?
  • Quels sont les enjeux prioritaires et les plus pertinents ?

La sélection des objectifs prioritaires est primordiale pour dimensionner les actions et les ressources à mobiliser.

La hiérarchisation des actions à mener peut s’effectuer avec l’aide d’une matrice de priorités (du type Matrice d’Eisenhower). Cette matrice permet :

  • L’identification et l’inventaire des enjeux pertinents
  • La hiérarchisation de ces enjeux par ordre de priorité
  • L’évaluation quantitative et qualitative des impacts
  • Une représentation graphique des enjeux hiérarchisés
  • La validation des priorités et l’intégration à la gouvernance de l’organisation

 

Démarches RSE pour cabinet d’avocats

 

Etape 5 : mettre en place un plan d’actions et mesurer les effets

Pour chaque action, il faut définir :

  • Les objectifs
  • Les parties prenantes à impliquer
  • Ce qui doit être mis en œuvre de façon détaillée
  • Les moyens et ressources à mobiliser
  • Le planning
  • Les indicateurs de performance de succès, qualitatifs et quantitatifs.

Etape 6 : animer des actions de communication en interne et en externe

Comme exposé précédemment, les dirigeants, les salariés et les collaborateurs doivent être sensibilisés sur la démarche. Il est donc essentiel de communiquer (selon une périodicité à définir) sur l’avancement des travaux et sur les résultats obtenus en choisissant soigneusement le vecteur de communication.

Des réunions de pilotage (selon une périodicité à définir) peuvent être organisées entre le (ou les) responsable(s) RSE et le Comité de Direction pour effectuer une revue de l’avancement des actions et indicateurs de la feuille de route et une liste des actions à mener d’ici la prochaine réunion. Une communication vis-à-vis de l’ensemble des membres de la structure doit être menée en affichant les résultats obtenus, en valorisant les acteurs ayant contribué aux actions et en expliquant ce qu’il reste à accomplir. Ces rendez-vous périodiques permettent de donner du sens à la démarche et d’encourager toutes les initiatives.

En externe également, la RSE a un impact positif sur l’image de l’entreprise. Les engagements pris (et réellement appliqués) doivent être valorisés au travers de tous les supports de communication disponibles/pertinents (site Internet, réseaux sociaux, propositions commerciales adressées aux clients, etc.). Toutes les actions mises en œuvre et les résultats obtenus dans le cadre de la démarche RSE sont à consigner dans un rapport RSE. Il faut aussi prendre conscience que rendre public ses engagements RSE nécessite de pérenniser sa démarche et oblige à la transparence.

En conclusion, la démarche RSE prend en compte les enjeux environnementaux, sociaux et économiques de l’entreprise en réponse aux demandes de toutes les parties prenantes. Elle est nécessaire pour donner du sens aux actions individuelles et collectives et avoir un impact positif sur le plan sociétal et environnemental. Sur le long terme, elle devient donc incontournable.

Nous sommes là pour vous accompagner ! Chez JuriManagement, notre expertise en management et en développement des affaires pour les avocats nous permet de vous offrir des conseils personnalisés et un soutien sur mesure pour intégrer et renforcer vos actions RSE. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de vos besoins spécifiques et découvrir comment nous pouvons vous aider à transformer vos ambitions en réalisations concrètes.

Pour lire nos précédents articles sur la RSE, cliquez ici.

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    Annette Denis

    Consultante

    Finance et Ressources-Humaines

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